Il suffit en effet d’utiliser une machine dédiée à la conversion d’un format à l’autre. Pour seulement 8 canaux, un boîtier comme le Tascam IF-TAD suffit. On le relie d’un côté à la machine DTRS par un câble TDIF (véhiculant 8 canaux en entrée et 8 canaux en sortie) de l’autre à la machine ADAT par une fibre optique, et hop !
Pour un projet comportant plus de 8 pistes (16, 24 pistes ou plus), le problême de la synchronisation temporelle se pose. Celle-ci doit être extrêmement précise - à la demi-frame près au minimum (soit environ 1/48ème de seconde environ) ou de gros problèmes de phase se poseront. Il est possible (mais déconseillé) de se débrouiller avec la synchro MIDI si vos deux appareils sont compatibles et synchronisables en MIDI. Hélas, celle-ci est peu fiable et peu précise, du moins dans ses spécifications habituelles (MOTU, notamment, a fait de gros efforts dans ce domaine). Pour les projets professionnels, on préfèrera une interface dédiée, telle que l’OTARI.
Attention, si la connectique est la même (Sub-D 25), un câble TDIF n’est pas un câble de liaison parallèle utilisé en informatique. Le câblage est en effet croisé, et les tolérances du câble nettement plus strictes !
Enfin, vérifiez la norme TDIF dont vous avez besoin. Ce boîtier, le Tascam IF-TAD, est compatible TDIF-1.